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Coup de projecteur sur un Centre UNEVOC: la Direction nationale de l’enseignement technique - DINET


M. Manuel Caetano, correspondant du Centre UNEVOC au Mozambique © DINET
Dans ce numéro, le Centre UNEVOC qui se trouve sous les feux de la rampe est la DINET, la Direction nationale de l’enseignement technique. La Direction nationale de l’enseignement professionnel technique (DINET) est un département ministériel qui assume la responsabilité de l’enseignement professionnel technique dans l’ensemble du Mozambique. La DINET fait partie du Réseau UNEVOC depuis 1999 et intervient dans le domaine de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP) surtout au niveau de la définition des politiques et de la conception des programmes d’enseignement. Au sein du réseau, la DINET participe activement à la promotion, à la transformation et au renforcement de l’EFTP en conformité avec les recommandations du troisième Congrès international sur l’EFTP de Shanghai.

M. Manuel Caetano, correspondant du Centre UNEVOC du Mozambique, s’est entretenu du travail de la DINET avec l’UNESCO-UNEVOC.

Quel est le principal avantage de votre statut de Centre UNEVOC?
«C’est la mise en commun au niveau international, entre les États membres des Nations Unies, des bonnes pratiques, des innovations et de l’expertise qui constitue pour nous le principal avantage de notre statut de Centre UNEVOC. Les conférences virtuelles organisées par l’UNESCO-UNEVOC engendrent de précieuses interactions entre spécialistes de l’EFTP et aident à mieux comprendre ce qui se passe réellement dans le monde de l’EFTP. Le Réseau UNEVOC nous a mis en mesure de partager avec d’autres nos expériences et de discuter de questions d’intérêt commun. Et, bien sûr, toutes les publications et les autres ressources nous ont aussi été d’une aide précieuse.»


© DINET
Pouvez-vous nous décrire le développement de l’EFTP au Mozambique?
«Comme l’EFTP est le sous-système éducatif le plus cher, le principal problème consiste à mobiliser les ressources financières requises pour mettre en œuvre un EFTP de qualité. Nous avons besoin d’experts et de travailleurs qualifiés pour intervenir dans le secteur émergent des ressources naturelles telles que le charbon, le gaz et le pétrole. La réforme de l’EFTP lancée au Mozambique en 2006 a contribué à faire évoluer le paradigme de l’EFTP en mettant davantage l’accent sur la formation basée sur les compétences et l’amélioration de l’accès dans les zones rurales. La participation des femmes à l’EFTP a elle aussi fortement augmenté depuis le lancement de la réforme.»

Quelles ont été les activités du Centre UNEVOC cette année?
«Nous avons participé à la conférence organisée à Gaborone, au Botswana, par l’UNESCO-UNEVOC en coopération avec la Botswana Qualifications Authority. Cette conférence a fourni une plate-forme d’échange régional et international des connaissances sur les transitions depuis l’école vers le travail et sur les défis régionaux dans les secteurs tant formel qu’informel.»

Voudriez-vous voir votre Centre UNEVOC figurer ici? Contactez-nous à unevocatunesco.org pour en savoir plus.

Cet interview fait partie du Bulletin UNEVOC, la lettre d’information du Centre international UNESCO-UNEVOC. Pour lire le bulletin, veuillez cliquer ici, et pour vous abonner, veuillez remplir ce formulaire.



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